Roger Charoux
1929 – Né et réside à l’île Maurice.
1946 – Études en peinture avec Gabriel Gillet et eu comme professeur Pierre Matossy (Grand prix de Rome).
1947 – Première exposition de groupe à la Mairie de Curepipe avec Hervé Masson, Serge Constantin et quelques jeunes artistes.
1949 – Première exposition à la mairie de Curepipe.
Préface du catalogue et ouverture de l’exposition, par Robert Edward Hart.
1951 – Exposition de groupe : Mairie de Curepipe – Prix du peintre Raymonde de K/VERN.
1952 – Relation amicale et de longue durée avec Malcolm de Chazal qui a laissé une profonde influence sur son travail.
1957 – Obtention d’une bourse du British Council pour étudier les beaux-arts en Angleterre.
1958-1962 – Etude de beaux-arts à Londres à la Central School of Art & Design.
1959 – Exposition à Londres
1962 – Retour à Maurice.
1962-1965 – Professeur d’art dans différents collèges – St Esprit College, Loretto Convent College et leçons particulières.
1989 – Prix de la Société Internationale des Beaux-Arts – Paris.
1990 – Exposition à la State House – Reduit Maurice.
1993 – Exposition au Salon d’automne : Les Plasticiens de l’île Maurice au Grand Palais – Paris 1993.
2007 – Exposition collective au Pavillon de l’Emyrne (Madagascar).
2008 – Exposition privée à la Galerie du Moulin Cassé. Commencé à travailler intensivement vers l’abstraction.
2011 – Participation à l’ouverture d’une exposition mondiale permanente d’art contemporain – Filharmonia Warmia & Music-Hall de Mazury – Olsztyn Poland.
2012 – Exposition privée à la Color Attitude Art Gallery Moka.
2016- Towards abstraction, imaaya art gallery
S’il a habitué public et acheteurs à des paysages impressionnistes ou classiques incendiés par les flamboyants en fleurs ou des scènes port-louisiennes réalisées en compagnie de Serge Constantin, Jocelyn Thomasse et quelques autres amoureux du patrimoine de nos villes, Roger Charoux a emprunté depuis une dizaine d’années une voie parallèle qui le mène peu à peu dans le monde des formes et couleurs qui prennent sens par elles-mêmes plutôt que par la réalité à laquelle elles pourraient faire référence. La galerie Imaaya se propose de montrer cette voie de traverse, ce cheminement vers l’abstraction à travers la sélection d’une trentaine de toiles réalisées ces dernières années avec, en contrepoint, quelques petits formats tout à fait classiques.
Si des natures mortes, des nus ou paysages transparaissent dans la plupart de ces tableaux, nombre d’entre eux valent principalement par le pouvoir suggestif des couleurs et des formes. L’image ci-contre, qui illustre l’invitation, résulte d’une vision des champs de Médine après la coupe, étalant leurs ocres, grillés par le soleil, avec cette couleur de paille séchée se mêlant à la terre brun rouge. Dans ces vallonnements qui semblent réfléchir l’ardeur du soleil à la manière du désert, une trouée verdoyante et aquatique fait figure d’oasis et d’espoir.
Dominique Bellier, ARTICLE PARU DANS LE MAURICIEN | 19 SEPTEMBER, 2015
http://www.lemauricien.com/article/arts-plastiques-roger-charoux-sur-chemin-labstrait